En ce premier semestre 2019, le FMI nous alerte : « l’économie mondiale se porte moins bien… La situation pourrait s’améliorer ou se dégrader fortement ». À cela s’ajoutent notamment une issue du BREXIT incertaine, sur fond de tensions commerciales à l’origine sino-américaines, ainsi qu’un protectionnisme américain qui pourrait s’étendre à l’Europe. Depuis 2008, les principales banques centrales américaine, européenne et japonaise sont à bout de souffle. Alors que s’esquissaient encore en début d’année, sur fond de reprise économique dans certaines zones du monde, la fin de l’assouplissement monétaire européen, de potentielles nouvelles hausses de taux outre-Atlantique au cours de l’année, nous pourrions désormais assister dans les mois à venir à un revirement de ces nouvelles stratégies monétaires engagées depuis 2018. De quoi inquiéter les investisseurs, accentuer la volatilité des marchés financiers, faire plonger certains acteurs de notre économie très exposés et qui n’auraient pas couvert leurs risques financiers. Une reprise précaire seulement ? Une nouvelle crise ? Nous comprenons que nous sommes actuellement dans une période charnière. Allons-nous définitivement sortir de cette crise centennale avec des politiques monétaires adaptées, de nouveaux modèles économiques plus résilients et plus adaptés à l’évolution économique mondiale… ou replonger ?
Dix ans après le cœur de la dernière crise financière, l’exposition aux risques financiers de nos multinationales a-t-elle évolué ? Ont-elles tiré les leçons de cette crise ? Après ce « grand choc », ont-elles renforcé leur résilience dans la gestion de leurs risques financiers ? Comment se préparer à faire face au prochain choc et comment l’absorber ? Problématiques et solutions sont détaillées dans cet ouvrage sur « La gestion des risques financiers à l’export » : qu’il s’agisse des enjeux de liquidité et de sélection des contreparties, du risque pays, de la gestion des flux en devises, de la couverture des risques sur les matières premières, tous ces risques qui font le quotidien de nos sociétés qui commercent mondialement, ainsi que la gestion des risques financiers portant sur les grands projets d’infrastructure internationaux tels que les BOTs (Build Operate Transfer) ou les PPPs (Partenariats Publics Privés).
Au-delà des aspects techniques développés dans cet ouvrage, la résilience de nos économies passera nécessairement par une cohésion à l’échelon mondial. Or, le paysage géopolitique a changé. Les rapports de force internationaux impactent de plus en plus nos économies. Nous le voyons notamment via la montée de certaines velléités protectionnistes dans les échanges commerciaux. Qu’en sera-t-il demain du multilatéralisme qui prévaut maintenant depuis plusieurs décennies ?
C’est probablement l’un des principaux enjeux de nos multinationales pour la décennie à venir : comment adapter leurs modèles économiques et leur gestion des risques financiers à un échiquier politique international en mouvement incessant ?
Dix ans après le cœur de la dernière crise financière, l’exposition aux risques financiers de nos multinationales a-t-elle évolué ? Ont-elles tiré les leçons de cette crise ? Après ce « grand choc », ont-elles renforcé leur résilience dans la gestion de leurs risques financiers ? Comment se préparer à faire face au prochain choc et comment l’absorber ? Problématiques et solutions sont détaillées dans cet ouvrage sur « La gestion des risques financiers à l’export » : qu’il s’agisse des enjeux de liquidité et de sélection des contreparties, du risque pays, de la gestion des flux en devises, de la couverture des risques sur les matières premières, tous ces risques qui font le quotidien de nos sociétés qui commercent mondialement, ainsi que la gestion des risques financiers portant sur les grands projets d’infrastructure internationaux tels que les BOTs (Build Operate Transfer) ou les PPPs (Partenariats Publics Privés).
Au-delà des aspects techniques développés dans cet ouvrage, la résilience de nos économies passera nécessairement par une cohésion à l’échelon mondial. Or, le paysage géopolitique a changé. Les rapports de force internationaux impactent de plus en plus nos économies. Nous le voyons notamment via la montée de certaines velléités protectionnistes dans les échanges commerciaux. Qu’en sera-t-il demain du multilatéralisme qui prévaut maintenant depuis plusieurs décennies ?
C’est probablement l’un des principaux enjeux de nos multinationales pour la décennie à venir : comment adapter leurs modèles économiques et leur gestion des risques financiers à un échiquier politique international en mouvement incessant ?